1815 - 1848 La Restauration

Après Waterloo et le retour des Bourbon, il faut ranger les cantiques et les bustes à la gloire de Napoléon, le G.·. O.·. se rallie sans état d'âme à la monarchie.

 Des ateliers de Falaise, Caen et Pont-l'évêque prêtent serment en 1814 "de défendre les Lys et de mourir pour le maintien de la famille des Bourbons".(Combes)

Louis XVIII garde l'image de la Franc-Maçonnerie d'avant 1789 composée d'aristocrates ; il autorise les loges alors que son entourage ultraroyaliste et une partie du clergé expriment méfiance et inquiétude en regard de l'esprit libéral qui anime leurs membres ils accusent la Maçonnerie d'être révolutionnaire et d'avoir servi l'Usurpateur et ils obtiennent la fermeture de nombreux ateliers. Louis XVIII meurt en 1824, Charles X lui succède.

    
L'avénement de Charles X est bien accueilli par les Loges. Il acquiert une certaine popularité en supprimant la censure, en rétablissant la liberté de la presse et en amnistiant les condamné politiques. Mais, très vite, le climat change : la politique ultra tend à renforcer le pouvoir de l'Eglise et celui des grands propriétaires nobles. Les attaques du parti clérical contre la Maçonnerie se multiplient, elles exaspèrent de nombreux Franc-Maçons libéraux.

Charles X renversé par la Révolution de 1830, Louis-Philippe accède au trône, promettant plus de libertés et de démocratie.
   
A l'appel des Trinosophes parisiens, en particulier, les Obédiences se rallient à la nouvelle monarchie des Orléans.
Un ministère, présidé par Laffite, (gauche orléaniste), compte plusieurs Maçons. Laffite abandonne le pouvoir, en mars 1831, à un nouveau ministère (droite antirépublicaine) qui met fin aux réformes espérées. Thiers, Molé et Guizot se défient de la Maçonnerie qui redevient suspecte et surveillée.