1794 - 1815 La maçonnerie et l'Empire
La reconstruction.
Les maçons sont divisés, les aristocrates s'exilent, BAILLY, DANTON, DESMOULINS, favorables à la Révolution sont exécutés pendant la Terreur, un décret de la Convention de 1792 interdit les loges sur tout le territoire. Philippe-Égalité démissionne de la Grande Maîtrise en 1793. Le Grand Orient cesse toute activité.
A Caen :
- Claude FAUCHET, évêque de Caen soupçonné de complicité dans l'assassinat de MARAT par Charlotte CORDAY est guillotiné.
- Gabriel DE CUSSY ancien Vén.·. des Coeurs sans Fard et Constante Amitié, résistant Girondin, est guillotiné en 1793.
- Louis Félix de WIMPFEN, d'abord Girondin, rejoint la chouannerie puis se réfugie en Angleterre.
- LAMY DES VALLÉES membre fondateur de la loge Union et Fraternité meurt en 1800.
La terreur passée, la paix civile est rétablie avec le directoire, le Consulat et l'Empire. A partir de 1796, à l'initiative du Frère ROETTIERS DE MONTALEAU, les loges du Grand Orient se fédèrent avec celles de la Grande Loge de Clermont. L'unité de l'ordre est réalisée en 1799.
Sous le Consulat puis l'Empire, la maçonnerie est protégée mais étroitement surveillée par le régime. Joseph BONAPARTE est nommé Grand-Maître, mais c'est surtout le Grand-Maître adjoint, CAMBACÈRES, archichancelier d'Empire, qui assurera les destinées de l'obédience.